VEF Blog

Titre du blog : SUR LES ROUTES DE FRANCE
Auteur : MichelCatoire
Date de création : 01-01-2016
 
posté le 01-01-2016 à 11:52:05

On n'est pas chômeur de gaité de <3. Le Mépris ça suffit

Les conséquences du chômage:

 

LE CHOMAGE, ce phénomène massif qui devrait être mieux vécu qu'auparavant, car il touche plus de monde et plus souvent, mais c'est le contraire. Jusque dans les années 80, on valorisait des connaissances, des compétences, un savoir-faire, donc, lorsque l'on perdait son emploi, on n'était pas remis en cause personnellement.

 

Aujourd'hui, les entreprises demandent un investissement subjectif : de la disponibilité, de la réactivité, de l'enthousiasme, mobilité, flexibilité, dynamisme... Donc, quand on perd son emploi, on se sent disqualifié en tant qu'individu et plus seulement comme travailleur.

 

Car aujourd'hui les entreprises pratiquent le "management émotionnel", elles individualisent beaucoup la gestion de leurs salariés. D'un côté, cela valorise l'individu, mais d'un autre côté, les exigences sont telles que seule une petite partie de la population peut remplir ces critères : les seniors, par exemple, sont moins enthousiastes, moins mobiles, moins flexibles que les jeunes. Les pères de famille, moins disponibles que les célibataires... et du coup, quand on prive la personne de son travail, elle est directement et individuellement remise en cause.

 

Le conjoint et les enfants peuvent vivre ce chômage comme une disqualification de leur conjoint, père, mère... Et puis, c'est très difficile aujourd'hui de dire en société que son mari ou père est au chômage. En début d'année, à l'école, il faut remplir une feuille de renseignement : c'est dur d'écrire "papa au chômage".

 

Du coup, il peut y avoir un malaise qui s'installe. Et si le chômage dure, on peut commencer à douter des capacités de la personne à trouver sa place dans la société. Et puis, le niveau de vie baisse et celui des enfants aussi (argent de poche, vacances, sorties...).

 

Il y a quelques années, la souffrance du chômeur était prise en charge par des collectifs : syndicats, collectifs de travailleurs... où la personne pouvait partager, se battre, échanger, comprendre. Aujourd'hui, le chômeur est isolé et a le sentiment que c'est lui qui n'est pas à la hauteur de la société.

 

La famille est la seule dimension de protection qui reste, le seul endroit où puiser ses ressources, mais est-ce vraiment son rôle ?

 

Avant, la femme ne travaillait pas ou peu, donc, quand le mari se retrouvait au chômage, cela engendrait des problèmes financiers. Aujourd'hui, la situation est très différente : la femme travaille et le problème n'est plus en termes de finances mais en termes d'image.

 

Et puis, bien sûr, il y a une précarisation, un avenir incertain qui s'invite à la table du couple. On passe d'un horizon de certitudes, où on peut programmer sa vie et celles de ses enfants, à une autre dimension, où tout devient de l'ordre de la précarité, de l'incertain et du danger.

 

Il faut le reconnaître, le chômage détruit la vie de beaucoup de familles, déchire des couples, crée des alcooliques, déclenche des cancers, des dépressions... Et le mode de vie lui-même a changé. Les familles ne peuvent plus vivre comme avant, la mobilité est devenue indispensable : pour évoluer, faire carrière ou simplement travailler, il faut accepter de bouger.

 

C'est le déracinement permanent qui n'est pas sans effet sur le rapport au monde des enfants. Qu'est-ce que l'on devient quand on ne peut s'ancrer nulle part ? Qui est-on ? Quelle relation a-t-on au monde et à ceux qui nous entourent ?

 

Un chômeur est une personne qui peut et veut travailler mais ne trouve pas d'emploi.

 

La durée du chômage s' accroît ce qui augmente les difficultés de réinsertion.Les jeunes et les femmes sont les plus touchés.Baisse importante de l'emploi dans l'agriculture surtout, mais aussi l'industrie.Les ouvriers et les employés sont plus touchés que les cadres et les professions intermédiaires.Le taux de chômage diminue selon l'élévation du diplôme.Les emplois précaires (emplois à durée limitée) risquent s'ajouter aux demandeurs d'emploi.

 

Les causes économiques du chômage.

 

Le progrès technique et l'évolution de la productivité (plus de machines mois d'hommes).La crise économique et le ralentissement de la croissance. (secteurs en récession...)Les délocalisations d'entreprise et la concurrence des pays à faible coût de main-d'oeuvre.Les causes démographiques.L'évolution démographique (des tranches d'âge; plus d'arrivants que de partants sur le marché).facteur sociologique avec le développement du travail féminin..Le chômage d'incohérence (coexistence du chômage et pénurie de main d'oeuvre).formation professionnelle insuffisante ou inadaptée,refus des demandeurs d'occuper certains emplois (peu de mobilité géo. ou profes.).

 

Les conséquences pour l'individu.Perte de revenu (partiellement compensé par diverses allocations), baisse du pouvoir d'achat.Sentiment d'exclusion, difficultés psychologiques pour un premier emploi ou un réemploi.

 

La photo de mes recherches et de mes réponses.......Sans oublier les candidatures par internet sur des sites d'entreprises, des sites de recrutements, des sites agences interim etc.......

 

ARRÊTONS DE DIRE QUE TOUS LES PRIVES D'EMPLOIS SONT DES FAINEANTS DES ASSISTES; NE PAS EN FAIRE UNE GENERALITE , une minorité seulement profite du système ou fraude le système. 

 

J'ai cotisé pendant plus de 25 ans de travail, et pourtant mon combat continu